Le Parc Safari renforce sa vocation éducative
Les conséquences sur l’habitat naturel de l’ours polaire sont illustrées à l’Animalium. (Photo gracieuseté)
Cet été, les visiteurs du Parc Safari auront l’occasion d’explorer les débuts de la planète Terre et de s’informer sur les conséquences du réchauffement climatique sur la faune et la flore grâce à deux expositions.
Le Pavillon des découvertes, qui permet aux usagers d’en savoir plus sur l’évolution de la vie sur Terre et les sciences naturelles, a été bonifié. En collaboration avec la Ville de Sherrington, le parc a augmenté cette année sa collection de minéraux, de fossiles et de squelettes. Elle contient désormais plus de 600 minéraux, 200 fossiles, 100 insectes et quelques centaines de sables et coquillages provenant de plusieurs pays.
De plus, les explorateurs peuvent visiter l’Animalium où 70 animaux qui ont été empaillés sont mis en valeur.
«L’objectif que s’est donné le Parc Safari en récupérant ces animaux et en prenant la décision de les exposer est de conscientiser le grand public à l’importance des problématiques liées aux changements climatiques et à la chasse abusive, qui détruisent leur habitat naturel», indique Paryse St-Pierre, responsable des communications marketing.
Le propriétaire Jean-Pierre Ranger a toujours voulu que le Parc Safari soit le meilleur endroit pour passer une journée agréable en famille, mais qu’il possède également une vocation éducative.
«Nous avons toujours eu l’intérêt d’être complémentaires à ce que les jeunes apprennent à l’école», fait-il savoir.
Virage
Celui qui a fait l’acquisition du parc en 2002 a entrepris un virage de développement durable ces dernières années. L’électrification des transports, entre autres, était une de ses priorités.
C’est la raison pour laquelle il a mis en place une flotte électrique de camions de brousse pour faire le parcours de 4,5 km à travers les animaux sauvages du Safari Aventure. Sept véhicules du fournisseur Lion Électrique ont été utilisés en 2022 et neuf se sont ajoutés cette année.
M. Ranger espère que ces nouveautés plairont à tous les visiteurs.
«Le parc est une institution qui va au-delà des frontières, mentionne-t-il en ajoutant que 12% de sa clientèle est américaine, 6% ontarienne et 2% internationale. Mais pour survivre, la présence de nos citoyens est aussi importante.»