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Profession : magasinière !

le vendredi 10 mars 2023
Modifié à 8 h 06 min le 10 mars 2023
Par Sylvain Daignault, Initiative de journalisme local, Le Courrier du Sud

sdaignault@gravitemedia.com

Magasinière à l’hôpital Pierre-Boucher depuis un an et demi, Noémie Paquet adore son travail. (Photo: Le Courrier du Sud – Denis Germain)

Rien n’attirait Noémie Paquet dans le domaine de la santé. Jusqu’au moment où elle a entendu parler d’un poste de magasinière à l’hôpital Pierre-Boucher de Longueuil. 

En poste depuis octobre 2021, Noémie Paquet adore son métier. Pour elle, le travail de magasinière est aussi méconnu que passionnant. «Sans rien exagérer, notre département [Logistique et Approvisionnement] constitue la fondation de l’hôpital. Sans nous, beaucoup de services ne pourraient pas être offerts», assure-t-elle.

L’un des rôles de Mme Paquet est de s’assurer qu’aucun des 1500 produits et articles dont elle assure le roulement ne soit en rupture de stock, ce qui pourrait effectivement causer des retards pour certaines procédures. «On est aussi responsable des commandes externes pour le centre de jour et le CHSLD», ajoute Mme Paquet.

Verbomotrice, la jeune femme de 34 ans compare son emploi à une sorte de service à la clientèle interne. «On se promène partout dans l’hôpital. Quand je me présente avec du matériel attendu depuis quelques jours, les gens sont heureux de me voir. On sent qu’on fait une différence», lance-t-elle fièrement.

Exigences
Un DES est requis pour occuper ce poste. L’employeur s’assure ensuite d’offrir des formations ponctuelles en logistique. 

Toutefois, une excellente forme physique est requise. «Certaines journée, ce sont neuf ou dix palettes de matériel qui arrivent à la réception. Il faut s’assurer de l’exactitude de nos commandes avant d’aller porter le tout dans les bons départements», précise-t-elle.

«Je possède une vitesse de croisière assez élevée! J’ai besoin de bouger! Et comme on a un gestionnaire très proactif, on travaille sur plein de projets. Il n’y a jamais une journée pareille», de conclure la magasinière.