85, rue Jogues
Les Offices d’habitation du Bassin de Chambly et du Roussillon (OHBCR) attendent un rapport d’ingénieur plus complet sur la structure du 85, Jogues. Mais elles soutiennent qu’un retour à court terme dans l’édifice des Habitations Rive Sainte-Catherine ne sera pas possible.
«À court terme il n’y aura pas de possibilité de réintégration des logements, toutefois tous les locataires sont actuellement pris en charge et des démarches sont en cours pour offrir des options de relocalisation rapide», a expliqué Catherine Fontaine, directrice générale de l’OHBCR.
L’organisme fait l’analyse du rapport préliminaire déposé par l’ingénieur afin de voir les possibilités avec la Société d’habitation du Québec (SHQ).
Pour le moment, les quelque 30 locataires ne pourront toutefois pas récupérer leurs biens laissés derrière eux. L’installation d’un étaiement temporaire est jugée nécessaire pour permettre de pénétrer à l’intérieur du 85, Jogues.
L’OHBCR dit travailler actuellement sur l’installation de ce soutien temporaire dans un horizon rapide.
«Une fois le tout complété, nous avons déjà réservé les services d’une entreprise de déménagement qui ira faire les boîtes dans tous les logements et s’occupera par la suite de faire la livraison des meubles et des effets personnels dans les nouveaux lieux de résidence de tous les gens sinistrés», a-t-elle mentionné.
La SHQ assure être toujours un soutien et un partenaire des OHBCR pour assurer la relocalisation des résidents et la mise en œuvre des prochaines étapes.
La pression monte
Le conseil d’administration des Habitations Rive Sainte-Catherine est toujours en place durant ces démarches.
Une ancienne membre du C.A., qui a requis l’anonymat, a laissé entendre que l’OHBCR pourrait fournir des meubles prêtés pour aménager dans leur nouveau logement en attendant d’avoir accès à leurs effets personnels.
Plusieurs jugent inhumain de faire subir ceci à des résidents qui sont pourtant propriétaires de meubles neufs ou adaptés à leur condition. D’utiliser des items de seconde main en attendant n’est pas une idée qui les enchante.
«Je pense que mon père est à la veille de faire une crise de cœur tellement il devient rouge, tellement que la pression lui monte, a mentionné Caroline Barbeau qui réside au 45, Jogues, également propriété des Habitations Rive Sainte-Catherine. Et ma mère pleure.»
