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Un été comme avant au camp Oasis de Candiac

le jeudi 01 septembre 2022
Modifié à 10 h 50 min le 06 septembre 2022
Par Guillaume Gervais

ggervais@gravitemedia.com

Les campeurs s’amusent au Camp Oasis à l'école Saint-Marc. (Photo: gracieuseté)

Après deux étés marqués par la pandémie, le camp Oasis de S.-au-S. Autisme Candiac pour les enfants atteints du trouble du spectre de l’autisme (TSA) a retrouvé ses activités normales.

L’institution a pu accueillir deux nouveaux participants cette année, pour un total de 15 adolescents.

«C’était vraiment une belle expérience, fait savoir Lisa Kelly, la directrice de l’organisme. L’équipe des moniteurs s’est tissée des liens serrés. C’est vraiment important d’avoir de bonnes relations quand on travaille avec des gens ayant des besoins spéciaux.»

Le recrutement de personnel n’a pas été évident, notamment en raison de la pénurie de main-d’œuvre qui sévit à travers le Québec.

Le Camp Oasis à Exporail. (Photo: gracieuseté)

«C’est très difficile de trouver des personnes [pour ce type d’emploi], explique-t-elle. Tu dois trouver des moniteurs qui comprend la réalité des campeurs.»

En effet, les moniteurs doivent être auprès des adolescents au quotidien afin de les aider dans leurs activités, telles que le bricolage ou les jeux de sport. Elle ajoute que la majorité du personnel étudie dans le domaine ou est familière avec les personnes aux besoins spéciaux, souvent en raison d’un proche qui vit cette réalité.

Réactions

Mme Kelly rappelle l’importance de ce camp qui donne un répit au parent pendant les semaines de la saison estivale.

«Certains parents disent qu’ils ont gagné à la loterie lorsqu’ils obtiennent une place au camp, se réjouit-elle. La plupart disent que ‘’ça change une vie’’.»

Elle croit que plusieurs adolescents seraient restés collés à leur iPad cet été s’il n’y avait pas eu le camp.

«Chaque jour, nous allons jouer à l’extérieur pour qu’ils passent du temps dehors, décrit-elle. Nous leur apprenons également plusieurs aptitudes sociales.»

Les adolescents ont appris à faire l'épicerie. (Photo: gracieuseté)

Mme Kelly ajoute que les parents sont reconnaissants à la fin du camp.

«Quand les enfants savent que le camp Oasis approche, les parents nous disent qu’ils deviennent excités», indique-t-elle.

Les adolescents ont d’ailleurs participé à plusieurs sorties, dont Exporail à Saint-Constant.

«Ils étaient heureux de jouir des activités auxquelles ils n’avaient pas accès l’année dernière en raison de la COVID», se réjouit-elle.

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