Santé mentale : une chaîne humaine autour de l’école de l’Odyssée
Dans le cadre de la 37e édition de la Semaine de la santé mentale, environ 400 élèves et enseignants ont réalisé mercredi matin une chaîne humaine, main dans la main, autour de l’école primaire de l’Odyssée à Sainte-Catherine.
«Le but de cette activité est de se tenir la main et de se sentir tous unis et présents pour les autres au quotidien, a mentionné Jessica Audet, l’une des instigatrices de l’initiative et psychoéducatrice à l’Odyssée. C’est aussi une occasion de prendre de l’air à l’extérieur et de faire bouger les élèves avec une marche.»
Jessica Audet, l’une des instigatrices de la chaîne humaine. (Photo : Le Reflet – Tristan Ouimet)
Les élèves sont sortis à l'extérieur de l'école, regroupés en classe, avec leur enseignant pour se placer autour de leur établissement scolaire.
Par la suite, ils ont formé une chaîne humaine, main à la main, puis ont marché en rotation, sous un temps nuageux et un peu pluvieux.
Plusieurs enfants étaient enthousiastes de participer à la chaîne humaine. Les enseignants, quant à eux, s’assuraient que leurs élèves restent ensemble et qu’ils laissent de l’espace pour les autres groupes.
La sensibilisation
Sous le thème de l’apaisement par la compassion, cette semaine de la santé mentale, qui se déroule jusqu’au 12 mai, vise à mettre en lumière «plus de gentillesse et de compassion dans nos vies, tant envers nous-même qu’envers les autres», a fait savoir Mme Audet.
Questionnée sur les enjeux actuels de santé mentale au Québec, cette dernière a relevé que les techniciens en éducation spécialisée (TES) de l’établissement scolaire font de plus en plus de sensibilisation auprès de leurs jeunes sur le sujet.
«Je suis à l’Odyssée depuis 3 ans et avant, on ne faisait pas vraiment la promotion de cette semaine dans les écoles, a indiqué Jessica Audet. C’est d’autant plus important maintenant.»
«On fait de la prévention auprès des jeunes pour avoir une santé mentale équilibrée et saine et on mentionne ce qu’on peut faire quand on se sent moins bien, avec des outils qu’on peut employer», a-t-elle conclu.