COVID-19

«Restons prudents, restons vigilants» - Christian Dubé

le jeudi 07 juillet 2022
Modifié à 11 h 40 min le 07 juillet 2022
Par Eric Tremblay

etremblay@gravitemedia.com

Pour le Dr Luc Boileau, une 7e vague de la COVID frappe le Québec. Mais le directeur national de la santé publique ne recommande pas de réimposer le port du masque obligatoire. (Photo - Archives)

Une 7e vague de la COVID déferle sur le Québec. De nouveaux variants provoquent un grand nombre d'infections et engendrent un augmentation des hospitalisations. Bien que le ministre de la Santé Christian Dubé ait pris la parole pour faire un bilan de la situation jeudi matin, le gouvernement n'entend pas revenir en arrière pour imposer à nouveau des mesures sanitaires.

«On n'est pas là du tout pour réimposer des mesures sanitaires, a assuré le ministre de la Santé. On est ici pour rappeler que les règles de base doivent être appliquées.La situation est sous contrôle, mais on doit demeurer très vigilant.»

À quelques jours des vacances de la construction, il a rappelé l'importance d'observer une période d'isolement. Les doses supplémentaires de vaccin, désormais appelés doses de rappel, ont aussi une incidence sur les risques de développer une infection grave. Des éléments qui permermettent de protéger les plus vulnérables. Des gestes qui contribuent à «vivre avec le virus», a-t-il noté plus d'une fois.

À la lueur d'une discussion avec le directeur national de la santé publique, le ministre a lui-même pris rendez-vous pour une dose de rappel. Il recevra sa nouvelle dose demain [vendredi]. Le gouvernement publiera également prochainement un arbre décisionnel en ligne afin d'indiquer clairement les moments propices pour une dose de rappel.

Le Dr. Luc Boileau a statué qu'une 7e vague frappait actuellement le Québec. Différents variants circulent et infectent ou réinfecctent bon nombre de Québécois en ce moment. «L'Institut national de la santé publique du Québec (INSPQ) confirmera bientôt qu'on se retrouve dans une 7e vague, a-t-il souligné. Elle n'est pas partie pour qu'elle se poursuive tout l'été et l'automne. Notre impression est que le taux de croissance est un peu affaibli.»

Il s'agit d'une première remontée depuis la fin du port du masque obligatoire. Une hausse qui était projetée mais qui a surpris par la virulence de certains variants. Malgré tout, le port du couvre-visage n'est pas imposé. «On encourage les gens à porter le masque, a poursuivi le Dr Boileau. C'est légitime et c'est une bonne idée de le porter.»

La saison estivale amène les gens à sortir à l'extérieur. À se rassembler, que ce soit dans les restaurants, les spectacles ou les festivals. Les gens qui participent à ces événements en présence de symptômes, sans respecter un isolement de 10 jours, peuvent contribuer à la hausse de cas. «Si on a des symptômes, il faut s'isoler, a-t-il rappelé. Cinq jours d'abord, mais les cinq suivants, il faut demeurer prudent. quant à la distanciation de deux mètres, avant que ça disparaisse, ça va prendre bien du temps.»

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