Candidate indépendante, Devon Reid veut être la voix des Candiacois
Expulsée du parti du maire Normand Dyotte en août, la conseillère sortante Devon Reid fait campagne dans le district de la Gare en tant que candidate indépendante. Celle qui se plait désormais à ne pas être affiliée à un parti dit jouir d’une plus grande liberté qui lui permettra de représenter davantage les intérêts des citoyens, estime-t-elle.
«Être indépendante ferait en sorte qu’il y aurait plus de transparence au conseil», soutient celle qui a été remplacée par Chantal Goyette au sein du parti avec lequel elle s’était d’abord présentée en juillet.
Si elle est élue, Mme Reid instaurera des rencontres publiques où elle échangera avec les résidents de son quartier à propos des enjeux de leur choix. Son objectif étant de se rapprocher d’eux et de créer un sentiment d’appartenance au sein de ce district disparate qui comprend les S et une partie des D, explique-t-elle.
«Je veux qu’ils participent à la vie politique et que nous mettions en place une gouvernance participative», déclare la candidate.
Mme Reid allègue que l’administration en place n’a pas été suffisamment engagée auprès des citoyens durant les quatre dernières années.
«Certains ont amené des dossiers étoffés à l’hôtel de ville à propos de différentes situations et je sens qu’ils n’ont pas été écoutés. S’ils le font, c’est qu’ils ont à cœur leur ville», fait-elle valoir.
D’autres hésitent à s’exprimer, car ils ne sont pas à l’aise avec le jargon politique, croit la Candiacoise qui souhaite démystifier l’appareil municipal.
«C’est vrai que la Ville doit suivre un protocole pour ce qui est inscrit dans les avis publics et que les documents sont disponibles sur son site Web. Mais je pense qu’il est aussi possible d’utiliser un langage que les citoyens peuvent comprendre, de simplifier la communication avec eux», affirme celle qui veut le faire par l’entremise de ses rencontres citoyennes.
Sécurité et communauté
Sur le terrain, Mme Reid dit entendre les préoccupations des citoyens quant aux enjeux de circulation dans le quartier. Selon elle, un esprit de communauté plus fort atténuerait cette problématique.
«On roule peut-être moins vite dans la rue quand on connaît ses voisins», fait-elle remarquer.
Elle milite pour davantage d’espaces verts, ainsi que des services municipaux à proximité.
«La plupart des activités se tiennent au parc André-J.-Côté, qui est magnifique, j’en conviens, mais qui n’est pas près des résidents du district. Même chose pour les bâtiments de la Ville», affirme la candidate qui pense que la construction de l’aire TOD près de la gare de train de banlieue changera la donne.