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Les Villes riveraines emballées par le parc-plage

le mercredi 16 août 2017
Modifié à 0 h 00 min le 16 août 2017
Par Martine Veillette

mveillette@journaldechambly.com

Le projet de redonner accès au fleuve en développant la digue de la Voie maritime est bien reçu par les Villes de Candiac, La Prairie et Sainte-Catherine.

Interrogés par Le Reflet, les trois dirigeants de ces municipalités se sont montrés enthousiastes pour la suite des choses.

À Candiac, le maire Normand Dyotte apprécie qu’un quai de 60 mètres soit prévu dans les plans à la hauteur de sa Ville. Selon lui, le quai permettra d’y organiser des activités, mais surtout d’être un nouvel accès à l’estacade.

«Le projet prévoit des navettes fluviales sur le fleuve. Les citoyens pourront partir de là et aller vers Brossard ou Varennes et vice-versa, mentionne-t-il. Ça offre des services de plus. La mobilité n’est plus que la voiture ou le vélo.»

En ce qui concerne le partage des coûts, le premier magistrat de La Prairie, Donat Serres, affirme qu’il est «un peu prémédité de parler d’argent».

«Le projet complète ce qu’on souhaite faire avec les berges, mais on ne sait pas encore comment on va budgéter ça», ajoute-t-il.  

À Sainte-Catherine, la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM) a déjà contribué à l’aménagement du pavillon d’accueil et du camping au Récré-O-Parc. Malgré cela, la Ville indique vouloir continuer sur cette voie.

«Tout projet favorisant l’accès à l’eau pour l’ensemble de la population est intéressant», dit Amélie Hudon, directrice des communications à Sainte-Catherine.

Localement

Candiac poursuit son désir d’aménager une promenade riveraine de 800 mètres le long du fleuve au parc André-J.-Côté. Le projet inclut également la réfection des berges.

La Ville a par contre dû reporter la mise en branle des travaux puisqu’elle n’a pas obtenu la subvention attendue du Nouveau fonds chantiers Canada-Québec. Le conseil compte refaire une demande dans la deuxième phase du programme.

À La Prairie, on souhaite toujours acquérir quatre parcelles de terrain appartenant au fédéral dans le secteur du parc du Bassin. Les démarches ont été amorcées en 2016, mais n’ont pas encore été finalisées. M. Serres assure que le dossier chemine.

De son côté, Sainte-Catherine veut redonner son sens à sa devise, «Ma ville au bord de l’eau» en faisant de l’accès à l’eau une priorité dans son plan de développement Source urbaine d’avenir – Vision 2025 qui vise notamment l’aménagement d’une promenade riveraine le long du boulevard Marie-Victorin.

Le Récré-O-Parc est également un élément important pour la municipalité dans son objectif de redonner l’accès au fleuve.

«On est privilégié d’avoir une plage. C’est un joyau pour notre ville, mais aussi pour la région», affirme Mme Hudon.

Elle cite en exemple la pratique du kayak, du pédalo, de la planche à pagaie et de la pêche au Récré-O-Parc.

-Avec Joëlle Bergeron