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Une première œuvre publique à Saint-Mathieu

le vendredi 06 septembre 2024
Modifié à 8 h 44 min le 13 septembre 2024
Par Guillaume Gervais

ggervais@gravitemedia.com

Dans le cadre de la transformation de l’église de Saint-Mathieu en centre multifonctionnel, la Ville a inauguré la première œuvre d’art publique de son territoire sur le terrain avant. Celle-ci évoque une plante en germination, symbolisant le développement de ce projet dont la Municipalité a à cœur.

«On voulait que ça représente le rassemblement, la communauté, l’agriculture évidemment puisque nous sommes rurales à 97%, la fertilité, la culture, le patrimoine ainsi que les arts et la musique», a indiqué Lise Poissant, mairesse de Saint-Mathieu, lors d’une allocution le 5 septembre. La conception de l’œuvre a coûté environ 55 000$.

Cette dernière surnommée «Les épicotyles» présente la partie de la plante située entre la tige embryonnaire et les premières feuilles. Selon Mme Poissant, l’épicotyle joue un rôle crucial dans la croissance verticale de la plante et dans la détermination de sa forme et de son développement ultérieur.

«Donc, ’’Les épicotyles’’ représentent les germes de notre super projet, la Mathéenne, qui prennent forme, qui poussent tranquillement pas vite, et qui deviendront sous peu sous nos yeux un lieu de rassemblement», poursuit Mme Poissant.

L’artiste Tina Marais, native de l’Afrique du Sud, explique que son œuvre, composée de trois structures, fait référence au passé, au présent et à l’avenir.

«Ça représente aussi les communautés qui se sont rassemblées dans le passé pour construire l’église et celles qui se réunissent maintenant pour la réinventer», explique-t-elle.

Elle dit avoir été inspirée des vitraux de l’église pour ajouter des couleurs à son œuvre.

«C’est un trésor du patrimoine du Québec, estime-t-elle. C’est en concordance avec l’histoire de l’église, mais en même temps c’est pour symboliser le présent.»

(Photo: Le Reflet - Guillaume Gervais)