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Une porte-parole de la Course des 7 témoigne de l'importance de Leucan

le jeudi 26 août 2021
Modifié à 11 h 57 min le 27 août 2021
Par Audrey Leduc-Brodeur

aleduc-brodeur@gravitemedia.com

Alexander (au centre), entouré de ses parents et de son frère. (Photo gracieuseté)

Lorsqu’Alexander Ciraulo-Wang a subi une imagerie par résonnance magnétique (IRM), il était aux commandes d’un vaisseau de l’univers de Star Wars. Puis, quand le bambin de 4 ans a enfilé sa jaquette d’hôpital, il portait une robe de Jedi. C’est du moins ce que sa mère lui a dit pour lui changer les idées face aux examens et traitements qu’ils s’apprêtaient à subir.

Atterrée par le diagnostic d’une forme rare de cancer chez son fils, Patricia Ciraulo a reçu ce conseil et plusieurs autres auprès de Leucan, qui lui a apporté le soutien émotionnel dont elle avait besoin pour traverser cette épreuve. C’est pour remercier l’organisme de sa présence essentielle qu’elle et sa famille ont accepté d’être porte-paroles de la Course des 7 pour Leucan, présentée ce samedi 28 août au RécréoParc à Sainte-Catherine.

«Grâce aux intervenants, nous avons pu parler de ce que nous vivions et ç’a été très important. Ils ont l’expérience», souligne celle qui résidait à Longueuil jusqu’à tout récemment.

À la fin de l’année 2019, alors qu’Alexander se plaignait de maux de tête, la famille l’a amené à l’hôpital à trois reprises, en vain. Puis, un scan a finalement permis de détecter la présence d’une maladie attaquant les os à la base de son crâne, l’histiocytose à cellules de Langerhans. Son cerveau n’a toutefois pas été affecté et, selon les constatations du pédiatre, ses douleurs à la tête n’étaient pas reliées, rapporte Mme Ciraulo.

«Ç’a été un choc. C’est comme si on l’avait appris par accident. Jamais on n’aurait pensé qu’il était atteint d’un cancer, confie la maman. Il a commencé les traitements de chimiothérapie en janvier et Leucan nous a permis de mieux comprendre la situation. J’ai présenté ça à Alexander comme un jeu, un changement dans sa routine.»

Puis, la pandémie

Mme Ciraulo a cessé de travailler pendant six semaines afin d’accompagner son fils dans ses traitements. Toute la famille, y compris son grand frère Érik, s’est adaptée à son nouveau mode de vie, particulièrement aux mesures d’hygiène. Le confinement imposé par la pandémie n’a donc pas eu d’impact sur son quotidien.  

«Ne pas sortir sauf pour les déplacements essentiels et se nettoyer les mains souvent faisaient déjà partie de notre quotidien. Érik se changeait lorsqu’il revenait de l’école pour que ses vêtements ne soient pas contaminés. Je devais retourner au travail le 9 mars et je suis restée à la maison», explique-t-elle.

Mme Ciraulo fait savoir qu’Alexander va bien aujourd’hui et qu’il est suivi à l’Hôpital général pour enfants à Montréal.  

«Pendant que ça semblait être la fin du monde lorsque la pandémie est arrivée en mars 2020, j’explosais de joie, car je célébrais la fin des traitements de chimiothérapie de mon fils.» -Patricia Ciraulo

Virtuelle ou sur place

Puisque la famille a déménagé à l’extérieur de la province le 1er août, elle participera à la Course des 7 à distance. La maman effectuera sa distance de prédilection, soit 5 km, tandis que les enfants courront 1 km chacun. Les participants ont jusqu’au vendredi 27 août midi pour s’inscrire à la formule virtuelle, lors de laquelle ils peuvent courir le parcours de leur choix dans leur quartier, ou à la version en présentiel au RécréoParc, où des distances allant de 1 à 14 km sont proposées. L’événement compte également deux autres porte-paroles, soit Koraly, 11 ans, et Olivia-Rose, 9 ans. Celle-ci, qui réside à Saint-Philippe, avait partagé son histoire au Reflet en mai.