Une lueur apparaît au bout du tunnel pour l’Hôpital Charles-Le Moyne
La situation s’améliore progressivement à l’hôpital Charles-Le Moyne (HCLM) et plusieurs mesures liées au délestage de niveau quatre, atteint le 16 janvier dernier, ont été abandonnées, selon le Centre intégré de santé et services sociaux de la Montérégie-Centre (CISSSMC).
Bien que cette évolution soit timide pour le moment, seules certaines mesures liées au niveau d'alerte quatre sont maintenues », avance une relationniste du CISSSMC Martine Lesage. Plusieurs activités médicales sont toutefois encore retardées, mais les chirurgies oncologiques demeurent la priorité de la direction de l’institution.
«Nous constatons présentement une certaine baisse des hospitalisations et le retour graduel de travailleurs de la santé qui étaient absents à cause de la COVID-19.»
-Martine Lesage, relationniste au CISSSMC
En alerte de catégorie 4
Malgré ces légères améliorations, la situation demeure critique. L’hôpital Charles-Le Moyne a dû ouvrir de nouveaux lits d’hospitalisation, dont deux aux soins intensifs, et mobiliser le personnel requis pour soigner les patients en raison de l’éclosion du variant Omicron de la COVID-19.
L’ouverture de ces lits a toutefois entraîné le report de chirurgies et d’autres activités médicales en raison de la réaffectation des travailleurs de la santé requis pour ces nouveaux lits.
«Notre établissement fait également appel au volontariat pour combler des quarts de travail en heures supplémentaires dans nos secteurs 24/7», précise le CISSSMC.
Par ailleurs, les visiteurs sont toujours interdits à l’exception de ceux qui ont un parent en fin de vie. Dans le cas des proches aidants, ils sont admis seulement sur rendez-vous et ils doivent être «préalablement identifiés», selon la Santé publique.
Une situation que décrie depuis des mois le Conseil pour la protection des malades. Ce dernier estime que les proches aidants ont un rôle essentiel à jouer dans les soins dispensés aux patients.