Une convention réunira une centaine de danseurs à Saint-Constant
Pour Alex Francoeur, il n’y a pas de meilleur endroit que sa ville natale, Saint-Constant, pour tenir la 1re édition de sa convention de danse DJAM, le samedi 27 novembre au Centre municipal.
«C’était important pour moi d’organiser cet événement dans mon patelin, mentionne celui qui a l’intention d'en faire une activité annuelle. Lorsque je me suis assis avec le maire Jean-Claude Boyer, je n’avais pas fini ma phrase que déjà son équipe embarquait dans le projet.»
La convention, ouvert aux 12 ans et plus, a affiché complet trois semaines après que M. Francoeur ait ouvert les inscriptions sur les réseaux sociaux, le 13 août.
«Il y avait beaucoup de demandes venant de partout au Québec et on a rempli les 175 places très rapidement», explique-t-il.
Le danseur de 28 ans indique qu’il veut de nouveau motiver les jeunes à bouger, danser et reconnecter avec l’art, alors que les inscriptions en danse sont à la baisse depuis le début de la pandémie.
«Je participe à des conventions de danse depuis neuf ans. Ce sont les moments dont je me souviens le plus, ceux que j’attendais toute l’année.»
Alex Francoeur, chorégraphe
Le natif de Saint-Constant fait savoir que plusieurs danseurs pratiquent leur art parce qu’ils souhaitent se rassembler. Il estime qu’il est important pour ceux-ci d’être dans un milieu où ils peuvent s’inspirer et s’encourager les uns les autres.
Convention
Les cours auront lieu de 9h à 16h30. Cinq chorégraphes québécois qui œuvrent à l’international donneront des classes d’une heure sur des styles de danse différents.
«Je voulais organiser un événement où les talents d’ici seraient à l’honneur, tout en mettant en valeur Saint-Constant, ajoute le fondateur. C’est inspirant pour les danseurs de tous âges de voir qu’il est possible de vivre de leur passion et de surpasser leurs limites.»
Les participants auront la chance d’entendre les conseils du juge de l’émission Révolution Jean-Marc Généreux, de la danseuse de Beyonce, Kim Gingras, et de Mel Charlot, notamment.
«Le but est de sortir les participants de leur zone de confort afin qu’ils apprennent des nouveaux mouvements, mentionne celui qui est chorégraphe à l’émission En direct de l’univers. C’est également une bonne occasion pour les jeunes de poser leurs questions sur le métier à ces professionnels.»
Même si le milieu est difficile à percer selon M. Francoeur, il espère que cet événement inspirera d’autres danseurs à persévérer.
«Le meilleur conseil que je peux donner à un jeune, c’est de ne pas craindre de sortir de sa zone de confort et d’être versatile pour s’adapter, confie l’ancien participant à l’émission Révolution. Il ne faut pas être gêné de ne pas être bon, on peut toujours s’améliorer.»
Alex Francoeur était l'un des finalistes de la 2e saison de Révolution. (Photo: Gracieuseté - Fairplay)