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COVID-19

Un plan de rentrée en classe responsable selon le ministre Roberge

le mercredi 11 août 2021
Modifié à 13 h 31 min le 11 août 2021
Par Yanick Michaud

ymichaud@gravitemedia.com

Jean-François Roberge a présenté son plan de rentrée en classe qu’il dit responsable, mais pouvant aussi être ajusté selon les éclosions. (Capture d’écran)

« C’est un plan validé et travaillé avec la santé publique et de nombreux intervenants. Il nous permet de protéger les jeunes », le ministre de l’Éducation Jean-François Roberge était fébrile de présenter son plan révisé de rentrée en classe 2021.

Déjà proposé en mai, ensuite en juin, le plan d’août a été le fruit d’une vaste consultation et de la collaboration de nombreux acteurs. « Les directions d’écoles, les Centres de services scolaires, les syndicats, les enseignants, c’est le résultat de grandes consultations. Cette rentrée est en préparation depuis plusieurs mois », indique le ministre qui a fixé les paramètres d’une rentrée pour protéger les jeunes et leur permettre de réussir.

Le masque dans les déplacements

Félicitant les jeunes de 12 à 17 ans d’avoir été se faire vacciner en masse, l’élu a d’abord mentionné que les masques seront exigés lors du transport en autobus. « Il y aura possiblement des places assignées. Mais une fois en classe, le masque de procédure ne sera pas exigé. S’il est requis dans les aires communes des écoles, il ne le sera pas non plus à l’extérieur, ou au service de garde. Quant au personnel, les enseignants qui pourront respecter une distanciation n’auront pas à le porter », indique le ministre, emballé.

Autre bonne nouvelle, les bulles classes ne seront pas réhabilitées. « Ça a amené de nombreuses contraintes. Ce sera bon pour la santé mentale de nos jeunes. Qui ont besoin de socialiser, de voir leurs amis », lance Jean-François Roberge.

Une rentrée en temps de pandémie

Évidemment, ce plan s’inscrit dans une pandémie qui n’est pas encore terminée. Des révisions pourraient à nouveau être apportées selon des circonstances. « Il y aura de possibles éclosions. Comme ailleurs dans la société. Nous verrons si nous devrons ajuster pour des écoles et des régions données. Mais en attendant, c’est encourageant, surtout grâce à l’effort vaccinal. Mais le travail n’est pas terminé », ajoute celui qui invite les jeunes à recevoir leur deuxième dose. Dans certains cas, une première. D’ailleurs, des quartiers seront ciblés pour faire en sorte que le taux atteigne les cibles fixées.

Un haut taux permettra aux jeunes de renouer avec le parascolaire. Isabelle Charest, ministre déléguée à l’Éducation abonde. « Nos élèves vont pouvoir bénéficier d’un milieu scolaire dynamique et vivant. Grâce à un taux de vaccination élevé. Les activités parascolaires auront lieu, comme la reprise des concentrations sport-art-études. Au primaire, il n’y aura pas de restrictions sur le parascolaire. Mais au secondaire, le passeport vaccinal sera exigé pour certaines activités à haut risque », dit-elle en spécifiant que le haut risque sera calculé par la Santé publique en vertu du taux de vaccination.