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Un citoyen déplore que des maisons soient inachevées à Sainte-Catherine

le lundi 08 mai 2023
Modifié à 13 h 44 min le 12 mai 2023
Par Vicky Girard

vgirard@gravitemedia.com

Les adresses sur certaines maisons dont la fondation n’a pas été recouverte sont visibles par les passants. (Photo: Le Reflet - Vicky Girard)

Un Sainte-Catherinois demeurant sur la Promenade du Collège considère qu’il est aberrant que plusieurs résidences, dont la sienne dans le quartier, arborent des adresses peintes à l’aérosol et qu’aucune finition n’ait été effectuée sur les bâtiments. 

Selon le citoyen qui préfère ne pas être nommé, du crépi aurait notamment dû être appliqué sur la partie inférieure des maisons construites en 2009. 

Celui-ci a emménagé dans le quartier il y a environ 3 ans et croyait que la finition serait exécutée éventuellement «pour la valeur des résidences et l’apparence du quartier». À son sens, des règlements d’urbanisme devraient s’appliquer à cet effet. Ce n’est toutefois pas le cas.

«Des citoyens ont refait leur toiture alors que leur maison a encore l’air d’une nouvelle construction inachevée.» 
-résident de Sainte-Catherine

«La règlementation en vigueur est appliquée par la Municipalité. Les travaux de construction ont été exécutés tels que les plans déposés et approuvés en 2009», affirme Amélie Hudon, directrice des communications à Sainte-Catherine. 

Plus précisément, le règlement de zonage ainsi que le Plan d’intégration et d’implantation architecturale (PIIA) dans ce secteur ne stipulent pas l’application de crépi ou d’un revêtement sur une fondation apparente, dit-elle. 

«La Ville favorise une approche de sensibilisation auprès des propriétaires», ajoute-t-elle. 

Le résident de la Promenade du Collège déplore cette situation. De son côté, lorsqu’il a contacté la Municipalité il y a environ 2 ans afin d’en savoir plus sur la réglementation, on lui aurait répondu que des vérifications seraient faites, puis il n’aurait eu aucune nouvelle par la suite. 

Des amis l’ont visité récemment et étaient persuadés que les maisons dans son quartier venaient d’être construites, relate-t-il.

«Ça n’a pas de bon sens, 14 ans plus tard! Dans la majorité des villes, ce sont des choses qui sont exigées dans les quelques mois après la construction d’une résidence», laisse-t-il tomber.