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Six personnalités deviennent le visage d’une vaste campagne de financement de la Fondation de l'Hôpital Charles-LeMoyne

le jeudi 26 avril 2018
Modifié à 11 h 05 min le 26 avril 2018
Avec à son service six porte-paroles bien connus du grand public et l’ambitieux objectif de récolter 25 M$, la nouvelle campagne majeure de financement de la Fondation de l’Hôpital Charles-Lemoyne se veut un moment charnière dans la vie de l’organisation hospitalière, appelant à une mobilisation de toute la communauté, à commencer par celle du personnel de l’hôpital. «Nous nous sommes tournés vers vous, gens de l’hôpital, pour définir une vision commune de notre hôpital de rêve et trouver ensemble les moyens d’en faire une réalité», a exposé la directrice générale de la Fondation Nathalie Boudreau en conférence de presse, le 25 avril. Ce sont d’ailleurs les membres du personnel soignant qui ont approché différentes personnalités – qui ont bénéficié de soins ou ont accompagné un proche à l’hôpital de la Rive-Sud – afin de leur parler de la Fondation. Ainsi, Dominic Arpin, Josée Lavigueur et Sophie Lorain de même que Josée Boudreault, Michel Louvain et Kim Thùy ont accepté d’épauler la cause. Liens naturels Se disant mal à l’aise de recevoir des mercis pour son implication, Dominic Arpin a retourné ces remerciements aux «médecins et infirmières qui se démènent corps et âme. Je suis passé par là il y a cinq ans, j’ai pu éprouver ce que ça représente d’être hospitalisé et d’avoir peur pour sa vie», a témoigné celui qui a combattu un cancer du rein. Pour le «p’tit gars» de la Rive-Sud, s’associer à la Fondation de l’hôpital était tout naturel. Josée Lavigueur a pour sa part évoqué les grands moments de bonheur – comme la naissance de sa fille Sarah il y a 20 ans – ou des moments plus tristes – tels que le décès de son oncle – qu’elle a vécus entre les murs de l’hôpital Charles-LeMoyne.
«On fait l’envie de beaucoup de fondations avec nos porte-paroles». - Nathalie Boudreau, directrice générale de la Fondation
«C’est un hôpital que j’adore. Il y a de tout pour moi ici. Je sais que j’aurai à y repasser de temps à autre, pas trop souvent je l’espère, mais je sais qu’on peut compter sur une équipe hallucinante, dévouée, passionnée», a soulevé celle qui est aussi porte-parole du Défi des générations contre le cancer. La visite effectuée plus tôt dans la journée lui auras permis de remarquer «le dynamisme du personnel, la passion qu’on peut constater dans tous les départements. Leur travail est précieux, ça vient du cœur, ils le font par passion.» Des métiers qui se ressemblent Si Sophie Lorain n’habite pas la Rive-Sud, elle a connu l’Hôpital, notamment en accompagnant une amie qui y a vécu ses derniers jours. «J’ai été surprise par la qualité et la tendresse avec laquelle ses derniers jours ont été accueillis», témoigne la comédienne. Elle a d’ailleurs remercié personnellement une membre du personnel de l’urgence, Claudie Alarie, aujourd’hui décédée. Sophie Lorain connait bien son père et elle a su que c’est Claudie qui avait suggéré son nom comme porte-parole de la Fondation. «25 M$, ce n’est pas de la tarte, a-t-elle admis. Séparé à six, ça en fait beaucoup sur nos petites épaules, mais nous allons travailler fort.» La directrice générale de la Fondation Nathalie Boudreau a rapidement allégé ce poids en annonçant que le travail de sollicitation entamé depuis plusieurs mois a permis de confirmer des dons de l’ordre de 16 M$; un «succès sans précédent». Celle qui a interprété une urgentologue dans Au secours de Béatrice au petit écran affirme avoir beaucoup de respect pour le métier de médecin, qu’elle a déjà rêver exercer. Ce rôle lui aura fait «doublement apprécier» ce travail. Elle établit d’ailleurs un parallèle entre son métier de comédienne et celui de médecin. «Il y a un côté où il y a de l’espoir parce qu’il faut aller de l’avant, donner aux gens cette force de croire qu’ils vont s’en sortir, qu’ils vont être pris en charge et qu’ils vont être bien traités. Et ici, il y a ça, exprime-t-elle. Et notre métier sert à ça aussi, donner de l’espoir aux gens, les amener dans une zone plus confortable pour endurer des moments de vie extrêmement difficiles. Ce sont des métiers qui se répondent; des métiers réparateurs.» Quatre projets Quatre projets majeurs sont visés avec cette campagne de financement:
  • L’acquisition d’un Tep scan permettra de diagnostiquer de façon plus précise plusieurs types de cancer et de planifier des traitements plus efficaces en cancérologie.
  • La relocalisation et l’ajout de deux salles de traitement à l’unité d’endoscopie digestive et pulmonaire pour augmenter le volume à 18 3000 examens par année.
  • La création d’une chaire de recherche sur l’amélioration de la qualité et de la sécurité des soins aux personnes atteintes de cancer.
  • La construction d’une nouvelle unité d’intervention brève en santé mentale, qui regroupera dix lits adultes et deux lits enfants
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