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Règlement contre les ilots de chaleur : La Prairie serre la vis

Il y a 3 heures
Modifié à 16 h 32 min le 12 février 2025
Par Guillaume Gervais

ggervais@gravitemedia.com

Les nouvelles dispositions au règlement ont été adoptées à la séance du conseil du 21 janvier. (Photo : Le Reflet – Archives)

La Ville de La Prairie a procédé à des modifications de son règlement pour lutter contre les ilots de chaleur, bonifier les mesures de verdissement et réduire les surfaces minéralisées.

«Plus spécifiquement dans les modifications prévues au Règlement de zonage 1250, le règlement omnibus viendrait imposer un ratio minimal pour une surface végétalisée sur un terrain selon le type d’usage (résidentiel, commercial, industriel ou institutionnel), fait savoir Dominique Beaumont, directrice des communications. Dorénavant, un délai maximal sera imposé pour la réalisation des travaux d'aménagement d’un terrain.»

«Il sera maintenant possible de construire des murs et toits végétalisés, ajoute Mme Beaumont. Les toitures de membranes blanches seront exigées pour les bâtiments dont la superficie de toit plat est de plus de 100 mètres carrés.»

À la défense des arbres

Du côté de la protection des arbres, de nouvelles exigences sont à venir. Entre autres, un nombre minimal d'arbres sera requis selon la superficie du terrain et il sera maintenant obligatoire de remplacer les arbres abattus, même avec permis.

«Les dimensions minimales exigées pour ces remplacements seront légèrement augmentées, afin d’assurer la pérennité de ces arbres», assure Dominique Beaumont.

Lorsqu’un arbre devra être planté ou remplacé, un minimum de deux (2) essences d’arbres parmi des espèces indigènes devra être présent sur le terrain afin de rendre la forêt urbaine plus résiliente aux changements climatiques. De plus, la plantation aux limites des surfaces minéralisées, comme les aires de stationnement, sera exigée afin que la canopée à maturité puisse recouvrir une surface d'une profondeur minimale de 2 mètres.

Les montants de sanction pour l’abattage d’arbres ont également été revus à la hausse.

«Dans le cas d’un abattage sur une superficie inférieure à un hectare, la Ville pourrait exiger un montant minimal de 500$ et maximal de 1 000$ par arbre abattu illégalement, jusqu’à concurrence de 15 000$ alors que présentement ces montants s’élèvent plutôt à minimalement 100$ et maximalement 200$ par arbre, jusqu’à l’occurrence de 5 000$», détaille Mme Beaumont.