Refonte exo : une pétition pour le retour d’autobus locaux

Près d’un mois après la mise en branle de la refonte des services d’exo, une pétition circule afin de «ramener les anciens bus de La Prairie et Candiac». Des usagers demeurent mécontents et souhaitent avoir «un moyen de transport plus favorable pour se rendre d’un point A au point B, sans se casser la tête». 

En date du 25 août, la pétition sur le site Web leslignesbougent.org avait atteint 1 118 signatures et des centaines de commentaires, depuis le 20 août. 

«Les lignes que nous avions avant étaient tellement pratiques, témoigne une dénommée Louise. Je ne peux pas marcher de longue distance alors maintenant, c’est l’enfer pour moi.»

Une autre usagère estime que «les gens de la Rive-Sud ne vont pas nécessairement toujours à Montréal. Ils se déplacent sur la Rive-Sud aussi. Il y a plusieurs écoles, magasins et industries à ne pas négliger au profit du centre-ville de Montréal». 

Une autre signataire ajoute quant à elle que se rendre au terminus de Longueuil à partir de Delson lui prend maintenant 50 minutes plutôt que les 20 minutes que le trajet durait avant la refonte. 

Analyse

Au courant de la pétition, exo considère «normal que ces changements d’habitude entraînent une période d’adaptation pour les clients. Dans la majorité des cas, les citoyens ont droit à un réseau d’autobus beaucoup plus attractif qu’auparavant, avec plus de fréquence, des arrêts plus près de chez eux et une connexion au REM via plusieurs lignes directes». 

Eric Edström, conseiller en relations médias pour le transporteur, fait néanmoins savoir que la satisfaction des usagers sera mesurée par le biais de sondages dans les prochaines semaines. Après la rentrée, des analyses seront également faites et des ajustements pourraient apportées, «selon les limites du budget dont dispose exo». 

Qu’adviendra-t-il des arrêts retirés?

M. Edström explique que les cache-panneaux et poteaux seront réutilisés, tandis que les vieux panneaux en aluminium seront recyclés.

Quant aux abribus, «ceux n’ayant pas encore atteint la fin de leur durée de vie utile estimée à 20 ans seront démontés et placés ailleurs sur le réseau. Le choix des emplacements des nouveaux abribus est effectué à l’aide d’une grille d’analyse et ses décisions seront prises en tenant compte des demandes reçues et des besoins identifiés par nos équipes».