Redécoupage scolaire à Saint-Constant : des parents anxieux quant au changement
Une résidente de Saint-Constant déplore que ses enfants doivent changer d’école l’année prochaine en raison du redécoupage scolaire lié à la construction de la nouvelle école primaire sur la rue Wilfrid-Lamarche. Elle dénonce également un manque de communication du Centre de services scolaire des Grandes-Seigneuries (CSSDGS).
«Je peux vous affirmer que je suis très déçue de la façon dont le CSS traite ce dossier, a indiqué la mère qui a requis l’anonymat. Très peu d'informations sont données aux parents et il est très difficile d'avoir des réponses à nos questions.»
La mère de deux enfants qui fréquentent l’école Félix-Leclerc estime que le CSSDGS n’a pas donné les raisons du choix. Deux hypothèses avaient présentées lors de la rencontre d’établissement en mai. Ses enfants, qui devront s'inscrire à l'école de l'Aquarelle-Armand-Frappier, sont tristes de devoir quitter leurs amis.
L’une des options permettait à ses enfants de rester à Félix-Leclerc, alors que l’autre les obligeait à changer d’école. La mère dit avoir pris connaissance du résultat seulement le 28 octobre lorsque le centre scolaire a envoyé le communiqué annonçant la nouvelle.
«On était une dizaine de parents pour dire qu’on voulait que les élèves restent à Félix-Leclerc, plaide-t-elle. On a tenté de communiquer avec le CSSDGS pour avoir plus d’infos par après, mais pas de réponse.»
Contacté par Le Reflet, le CSSDGS explique que c’est en raison de l’augmentation de la clientèle du bassin géographique des écoles primaires de Saint-Constant et de la construction de la nouvelle école qu’il devait redécouper les bassins géographiques des écoles en vue de la rentrée scolaire.
«[…]le CSSDGS a invité les conseils d’établissement des écoles concernées ainsi que les parents des élèves à se prononcer sur les hypothèses de redécoupage proposées, indique Hélène Dumais, directrice des communications. Après cette période de consultation, la deuxième proposition a été retenue, puisque trois conseils d’établissement sur les quatre concernés, après avoir consulté les parents de leur école respective, ont jugé cette hypothèse comme étant la meilleure option.»
Mme Dumais souligne que l’option choisie «répond le mieux aux principes de la politique relative à l’organisation scolaire du CSSDGS», puisqu’elle priorise le transport actif et permet un plus grand nombre de marcheurs, favorisant des déplacements sécuritaires et renforçant le concept d’école de quartier.
«Elle s’inscrit également dans une vision d’équité et d’optimisation des ressources, tout en répondant aux besoins d’espace à court et à long terme», ajoute-t-elle.
Concernant le manque de communication du CSSDGS dénoncé, Mme Dumais rappelle que l’échéancier de consultation a été présenté lors de la rencontre d’information et de lancement de la période de consultation officielle auprès des conseils d’établissement des écoles primaires concernées.