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Recherche de logement dans la région : ils trouvent...à Longueuil

Il y a 5 heures
Modifié à 11 h 48 min le 11 avril 2025
Par Tristan Ouimet, Initiative de journalisme local

touimet@gravitemedia.com

Le couple Elian Fernando Fernandez Oseguera et Sabah Sibri. (Photo : Le Reflet – Tristan Ouimet)

Sabah Sibri et son fiancé Elian Fernando Fernandez Oseguera ont passé des mois à chercher un logement 3 ½ «abordable» qui leur convenait. Ils emménageront finalement le 17 avril dans leur premier appartement commun à Longueuil ; une ville que le couple vingtenaire n’avait pas considérée dans ses recherches. 

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«On cherchait un logement ‘‘abordable’’ dans la région, Candiac, Saint-Constant ou Sainte-Catherine, parce qu’on voulait rester proche de nos maisons familiales, explique Mme Sibri. J’ai grandi à Saint-Constant quasiment toute ma vie et mon conjoint, à Saint-Rémi. On a visité beaucoup de logements qui n’étaient pas adéquats pour nous.» 

«On voulait rester dans la région, car c’est plus calme, comparé à une ville comme Brossard ou Longueuil, ajoute-t-elle. Il faudra maintenant s’adapter dans un milieu plus peuplé. On a trouvé un logement avec électroménagers inclus pour 1190$.»

Depuis la fin de l’été 2024, le couple a effectué des recherches et a visité plusieurs appartements, principalement situés à Saint-Constant. 

De l’humidité, de la moisissure, un mauvais emplacement, peu d'éclairage, ou encore un refus; voilà quelques éléments que le couple a pu constater lors des visites qui n’ont pas été concluantes. 

«On avait trouvé un très beau logement, à Saint-Constant, et lorsqu’il était temps de montrer nos preuves d’identité, la propriétaire nous a refusés parce qu’elle acceptait seulement les personnes de 40 ans et plus, spécifie Sabah Sibri. Je trouvais ça très discriminatoire parce que ce n’était pas comme une résidence pour personnes aînées. C’était une jeune dans la vingtaine comme nous.»

«Nous faisons de bons salaires, et avons un très bon dossier de crédit, ajoute-t-elle. Donc, on ne peut pas vraiment avoir de blocage ou de refus de logement. On a eu une visite d’un appartement à Saint-Constant où c’était quasiment insalubre, alors que les photos sur Marketplace montraient un beau logement. Il y avait des trucs collés avec de la colle.»

S’adapter au travail

Outre l’aspect familial, le couple voulait prioriser un logement qui ne soit pas trop loin du travail de Elian Fernando Fernandez Oseguera, à Saint-Rémi.

«C’est sûr qu’on ne s’est pas du tout tenté sur l’île de Montréal parce qu’on n’était pas de base intéressé par le grand milieu urbain de la ville et il fallait prendre en compte l’emplacement de son travail», fait savoir Sabah Sibri. 

Pour sa part, Sabah Sibri est étudiante à temps plein à l’université, mais travaille également. 

Ils estiment qu’un logement 3 ½ dit «abordable» devait maximum être de 1 300$, à la limite 1 350$, à condition que le logement soit meublé. 

«On avait vu des logements qui étaient à 1400$, on s’est dit qu’il y avait des 4 ½ à ce prix-là, explique Mme Sibri. Ça va être notre premier appartement commun à vie pour faire notre vie ensemble.»

Avec ce qu’elle a vécu pendant ces recherches, Sabah Sibri se dit compréhensive quant aux jeunes qui restent chez leurs parents ou encore dans un appartement avec des meubles de leur famille.