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Visite du nouveau site de formation en médecine de l'UdeS en photos et vidéos

le dimanche 05 mars 2023
Modifié à 9 h 21 min le 28 février 2023
Par Ali Dostie

adostie@gravitemedia.com

La salle de simulation haute-fidélité (Photo: Le Reflet - Denis Germain)

Jacques-Philippe Faucher, doyen associé en Montérégie de la Faculté de médecine et de sciences de la santé de l’UdeS, a prévenu les visiteurs avant d’entrer dans la salle de simulation haute-fidélité : il y a des mannequins et ils bougent!

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Sur un lit, un mannequin bébé, et sur l’autre, un adulte. On voit leur poitrine s’activer au rythme de leur «respiration» et leurs yeux cligner.  On entend aussi le «bip» constant du moniteur à côté de chacun des lits.

 

Dans cette salle, les étudiants sont observés par les enseignants et spécialistes, qui provoquent des situations à distance au moyen de manettes, dans la pièce à côté, vitrée.

La salle de simulation haute-fidélité (Photo: Le Reflet - Denis Germain)

«On évalue le travail d’équipe, décrit Dominique Dorion, doyen de la Faculté. Quand ça va mal, chacun doit tenir son rôle. Vous avez sans doute déjà vu ce ballet dans les films ou à la télé, mais ce n’est pas toujours comme ça, ça ne va pas toujours aussi bien!»

Comme dans toutes les salles de simulation, des caméras installées au plafond captent chaque mouvement des étudiants. Ceux-ci sont appelés à regarder ensuite la vidéo de leur exercice, pour apprendre de leurs erreurs. 

Même si ce sont des mannequins de plastique, M. Dorion assure que les étudiants se font prendre au jeu. «Ça nous prend instantanément. C’est très réaliste», soutient-il.

Les étudiants sont aussi appelés à faire des interventions sur de «vrais» patients, dans des salles d’enseignement clinique qui leur feront vivre différentes conditions cliniques.

Une salle d’enseignement clinique (Photo: Le Reflet - Ali Dostie)

Au quatrième étage, la salle ECOS servant aux examens cliniques objectifs structurés se divise en une douzaine de petites unités. Pour cet examen, l’étudiant se fait présenter un cas de figure, affiché sur la porte de l’unité. Il a dix minutes pour effectuer l’intervention. Une sonnette se fait entendre, et il doit régler un autre cas. Durant tout ce temps, il est observé par des enseignants, derrière une vitre sans teint.

Une unité de la salle ECOS. (Photo: Le Courrier du Sud - Ali Dostie)

Des acteurs sont maquillés et formés pour donner des réactions standardisées, qui seront les mêmes pour chacun des étudiants. Dans le cas d'interventions plus intimes, elles sont faites avec des mannequins. 

(Photo: Le Courrier du Sud - Ali Dostie)

Comme les autres installations, la salle procédurale pourra accueillir du personnel du CISSS de la Montérégie-Centre.

 

 

 


La salle procédurale. (Photo: Le Courrier du Sud - Denis Germain)