Pompiers toujours sans convention collective : appel d’un médiateur

La convention collective des pompiers de la Régie incendie de l’Alliance des Grandes-Seigneuries est échue depuis le 31 décembre 2022. (Photo : Le Reflet – archives)
Les pompiers de la Régie incendie de l’Alliance des Grandes-Seigneuries (RIAGS) sont toujours sans convention collective, depuis un peu plus de 2 ans. Les deux parties derrière les négociations ont récemment convenu de recourir à un médiateur.
L’Association des pompiers de la Régie incendie de l’Alliance des Grandes-Seigneuries (APSGS) et l’employeur de la Régie sont les deux parties.
L’Association fait savoir au Reflet par courriel que le 13 mars, l’employeur aurait fait une offre «finale, sans aucune possibilité de négociations».
«Cette offre est tellement loin de la nôtre et de nos comparables que nous ne l’avons même pas présentée à nos membres, car nous sommes assurés qu’elle serait refusée», a-t-elle indiqué.
Questionnée sur cette offre «finale», Patricia Traversy, chef de division dans l’administration de la RIAGS, informe que l’employeur a effectivement présenté une offre qu’il estime «équitable et responsable, en tenant compte des réalités financières et opérationnelles de la Régie».
«Constatant une impasse dans les discussions, les parties ont convenu de recourir à un médiateur afin de faciliter les échanges et d’explorer des solutions permettant de conclure une entente dans l’intérêt de toutes les parties, tout en assurant la pérennité et l’efficacité des services offerts à la population», spécifie Mme Traversy.
«Nous demeurons déterminés à mener ces négociations de manière constructive et rigoureuse», ajoute-t-elle.
Pour sa part, l’APSGS informe que ses avocats travaillent en ce moment «à préparer les documents nécessaires pour faire une demande officielle de médiation au tribunal administratif du travail».
Rappelons que l’Association revendique des conditions de travail à la hauteur de leur «juste valeur» pour les pompiers de la Régie incendie.
Éric Lemay, président de l’Association, avait indiqué au Reflet le 20 décembre qu’il réclame notamment «un ajustement de certains aspects monétaires, comme la compensation pour le travail effectué lors des jours fériés ou encore l’accumulation de congés de maladie».
Pour lui, le ratio de vacances est également à revoir.