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On recule d'une heure la nuit prochaine

le samedi 02 novembre 2024
Modifié à 15 h 02 min le 01 novembre 2024
Par Mario Pitre

mpitre@gravitemedia.com

À 2h la nuit prochaine, il faudra reculer nos horloges d'une heure. (Photo Mario Pitre)

Peut-être le fera-t-on pour une dernière fois, qui sait ? Toujours est-il que la majorité des Québécois devront reculer d'une heure leurs horloges, montres, radios-réveils et autres appareils la nuit prochaine pour revenir à l'heure normale de l'Est.

Le Québec fait partie des quelque 70 sociétés qui, deux fois par année, changent d'heure. À 2h la nuit prochaine, on passera ainsi à 1h pour gagner une heure de sommeil. 

Du même coup, ce changement d'heure devient l'opportunité de vérifier son avertisseur de fumée, tel que le recommandent les divers services d'incendie de la région.

Consultation publique

Par ailleurs, le ministre de la Justice Simon Jolin-Barrette a annoncé cette semaine le lancement d'une consultation publique en ligne qui aura lieu du 22 octobre au 1er décembre 2024 au sujet du changement d'heure.

Des études récentes ont révélé des répercussions de cette mesure sur notre quotidien, notre santé et notre économie, soulevant des interrogations sur son utilité. Le recueil de renseignements par le biais de cette consultation publique vise à évaluer l'opportunité de conserver ou d'abandonner cette pratique. 

Un court questionnaire a été élaboré afin que toutes les personnes intéressées puissent participer à cette réflexion collective. Les citoyennes et citoyens pourront ainsi offrir leur point de vue sur la question et déposer des mémoires.

« Chaque année, le changement d'heure suscite des débats et soulève des questions, rappelle le ministre Jolin-Barrette. Cette pratique qui date de la Première Guerre mondiale a des impacts importants sur le quotidien des Québécoises et des Québécois. Le temps est venu de réfléchir à la possibilité d'abolir le changement d'heure et de garder une seule et même heure toute l'année. Cette consultation publique nous permettra de connaître la position de la population afin de prendre la meilleure décision pour le Québec. »