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L’Hôpital Anna-Laberge non blâmé pour un décès survenu à l’urgence

le jeudi 05 septembre 2024
Modifié à 15 h 04 min le 05 septembre 2024
Par Eric Tremblay

etremblay@gravitemedia.com

Le coroner a indiqué que le décès d'une dame à l'urgence de l'Hôpital Anna-Laberge le 30 novembre dernier était survenu de façon naturelle après que des soins appropriés luis aient été prodigués. (Photo Le Soleil : Archives)

Le rapport du coroner entourant un décès d’une dame à l’urgence de l’Hôpital Anna-Laberge à Châteauguay le 30 novembre dernier conclut à un décès naturel et mentionne que le personnel en place a offert les soins appropriés.

Une enquête avait été confiée au Dr Jean Brochu parce que le bureau du coroner croyait que le décès de la patiente était survenu dans des conditions de délai indu après son arrivée à l’urgence.

«L’examen du dossier médical confirme qu’elle est décédée des suites de la détérioration progressive de sa condition générale et que les soins qui lui ont été prodigués l’ont été dans des délais acceptables et de façon professionnelle», a écrit le coroner dans son rapport.

Le décès de l’octogénaire de Saint-Constant a été attribué à une infection au virus de la COVID-19 dans un contexte d’insuffisance cardiaque, soit, un décès naturel.

Rappel des faits

La dame était arrivée à l’urgence de Châteauguay par ambulance en raison d’un essoufflement marqué. Cette condition s’était accentuée au courant des derniers jours.

L’évaluation par la médecin avait déterminé qu’elle était affligée par la COVID-19 accompagnée par des soucis cardio-respiratoires. Une prescription adéquate lui avait été remise laquelle était accompagnée d’administration d’oxygène et de l’installation d’un appareil à assistance respiratoire (Bipap).  L’état de la patiente, une femme en perte d’autonomie, s’est détérioré, et le décès a été constaté vers 21 h 30.

L’octogénaire souffrait préalablement de maladie coronarienne, de haute pression, de dyslipidémie, de diabète de type 2 et d’insuffisance rénale chronique.

La semaine avant son décès, un contexte d’insuffisance cardiaque et respiratoire l’avait menée à être hospitalisée pendant trois jours.

Dans les heures tout juste avant son décès, alors qu’elle se trouvait en état de choc modéré, elle avait refusé l’installation du Bipap.