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L’homme d’affaires Luc Poirier achète l’ancienne briqueterie

le lundi 21 janvier 2019
Modifié à 7 h 12 min le 21 janvier 2019
Par David Penven

dpenven@gravitemedia.com

L’homme d’affaires Luc Poirier a annoncé qu’il allait acheter le terrain de la briqueterie Meridian Brick au coût de 25 M$ sur les ondes de la radio 98,5 FM, le 18 janvier. Au micro de l'émission d'Isabelle Maréchal, l’entrepreneur qui a ses bureaux d'affaires à Brossard, a déclaré: «Je veux acheter le terrain pour faire un développement résidentiel. Un beau développement. J’ai le golf juste à côté. On va commencer d’ici un an.» «C’est signé?», a demandé l’animatrice. «Le 1er avril on "notarie", a-t-répliqué. Joint au téléphone par Le Reflet, le principal concerné n’a pu élaborer sur cette transaction. «Jusqu’au 1er avril, je ne peux pas vraiment en parler, mais aussitôt que je vais l’acheter, vous pourrez m’appeler et je vais pouvoir vous en dire beaucoup plus. Avec le vendeur, il y a un sceau de confidentialité», a-t-il déclaré. Il a indiqué qu’on parle d'un projet résidentiel mixte. «Mon but, ce n’est pas de construire, mais de revendre à des constructeurs qui sont déjà connus, qui construisent dans le coin comme à Symbiocité (La Prairie), à Brossard ou ailleurs sur la Rive-Sud», a poursuivi l’homme d’affaires. Il reconnaît que la décontamination de cet ancien site industriel représente un gros obstacle. Il devra débourser entre 25 et 30 M$. «C’est beaucoup d’argent, mais comme tous les projets on va réussir à passer à travers. La plupart des terrains sont aujourd’hui contaminés», déclare-t-il. L’entrepreneur est connu dans la région pour avoir acheté l’ancien Golf La Prairie, désigné aire TOD, et qui accueillera un important projet domiciliaire. «C’est grâce à moi si le stationnement incitatif a été agrandi (dans ce secteur). J’avais une option sur tous les terrains et j’ai laissé l’option à la Ville qui a fait les démarches pour l’agrandissement du stationnement. On est très proactif pour le développement durable», affirme-t-il. Questionné à savoir s’il était toujours propriétaire des terrains de l’aire TOD, M. Poirier a répondu oui.   À LIRE SUR LE MÊME SUJET :

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