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Les employées des CPE votent pour la grève

le lundi 13 septembre 2021
Modifié à 8 h 10 min le 13 septembre 2021
Par Hélène Gingras

hgingras@gravitemedia.com

Les éducatrices en garderie sont sans contrat de travail depuis un an et demi. (Photo: Depositphotos)

Réunies en assemblée générale le 7 septembre, les 1700 membres des Centres de la petite enfance (CPE) de la région de la Montérégie ont voté dans «une très forte majorité» - qui n'a pas été chiffrée - en faveur d'une grève de dix jours à déclencher au moment jugé opportun. 

«Vraisemblablement au cours des prochaines semaines», déclare leur syndicat dans un communiqué.

Les travailleuses sont sans contrat de travail depuis 18 mois, et elles n'arrivent pas à s'entendre avec Québec.
« Nous avons été extrêmement déçues des offres du gouvernement. Le gouvernement propose une augmentation allant jusqu’à 12 % pour les éducatrices qualifiées uniquement, alors qu’elle fond considérablement pour les autres titres d’emploi, tout aussi indispensables pour les enfants et leurs parents.», déclare Nadia Vallée, la présidente du Syndicat des travailleuses et des travailleurs en petite enfance de la Montérégie – CSN.

Au terme de la convention, poursuit-elle, la technique d’éducation à l’enfance demeurera la moins payante de toutes les techniques équivalentes.
Principales revendications
Les travailleuses revendiquent notamment une augmentation salariale équitable pour tous les titres d’emploi. Une technicienne en service de garde scolaire, par exemple, gagnait 29,05 $ l’heure au maximum de l’échelle (avant la négociation du secteur public) contre 25,15 $ pour une éducatrice en CPE, alors qu’elles ont la même formation collégiale, dénoncent-elles.
Elles demandent également des moyens pour donner de meilleurs services aux enfants, dont ceux à besoins particuliers, ainsi que le respect en tout temps des ratios pour la sécurité des tout-petits, et du temps pour la planification du dossier de l’enfant et pour la gestion de la cuisine.