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Le Parc Safari change de mains

Il y a 17 heures
Modifié à 16 h 19 min le 21 février 2025
Par Marc-André Couillard

macouillard@coupdoeil.info

La nouvelle administration compte organiser une clinique d'embauche en vue de la prochaine saison. (Photo: Coup d'oeil - Marc-André Couillard)

Après plus de 20 ans à la tête du Parc Safari, celui qui était jusqu’à tout récemment son propriétaire et président, Jean-Pierre Ranger, tire sa révérence. Son nouveau propriétaire est une entreprise qui est la propriété de Batipart.

(par Marc-André Couillard - Journal Coup d'Oeil)

Fondée en 1988 par Charles Ruggieri, Batipart est une entreprise familiale dont le siège social est situé au Luxembourg. Cette entreprise « investit et développe des projets dans les secteurs de l’immobilier, de l’hôtellerie et du tourisme en Europe, en Afrique et en Amérique du Nord », peut-on lire sur son compte LinkedIn.

En 2019, Batipart a fait l’acquisition du Parc Omega, situé à Montebello.

Les nouveaux acquéreurs restent discrets pour le moment, mais une annonce officielle sera faite le temps venu, précise le nouveau directeur général du Parc Safari, Serge Lussier.

« Nous ne parlons pas aux médias pour le moment, explique-t-il. Nous prenons notre place et nous nous préparons. Ça ne fait que quelques jours que nous sommes là. Nous sommes dans les grandes planifications. »

Il s’agit d’un retour aux sources pour M. Lussier puisque ce dernier a déjà travaillé de nombreuses années au Parc Safari, avant de poursuivre sa carrière auprès d’autres parcs animaliers ailleurs au Canada.

Ce dernier assure que les employés qui étaient à l’emploi du Parc Safari l’année dernière seront rappelés. Le Parc Safari entend aussi organiser une clinique d’embauche en vue de la prochaine saison.

Réaction

Jean-Pierre Ranger, qui était propriétaire du Parc Safari depuis 2002, précise que la famille Ranger n’est désormais plus du tout impliquée dans les activités du Parc Safari.

Ce dernier n’a pas réussi à trouver un acquéreur québécois pour son entreprise, mais il se dit malgré tout satisfait de la transaction. « C’est dans l’intérêt de la région, dit-il. Ces gens vont pouvoir aller plus loin que moi j’aurais pu le faire, avec mes moyens d’autofinancement. »

M. Ranger n’entend pas prendre une retraite. Il a plusieurs projets personnels qu’il aimerait réaliser. « Je peux aussi aider à construire des ponts entre les nouveaux propriétaires du Parc Safari et les instances gouvernementales et les industries, pour contribuer à écrire le chapitre suivant », conclut-il.