Inquiétant des citoyens, les attaques d’un oiseau de proie n’ont rien d’anormal

Un oiseau de proie actif dans le secteur Le Moyne de l’arr. du Vieux-Longueuil s’attaquerait à de petits animaux, dont des écureuils et des chats.

La conseillère municipale Colette Éthier a fait état de cas qui lui ont été rapportés par des citoyens de son district. «Des citoyens m’en ont parlé. Ils ont vu l’oiseau soulever un chat et le laisser tomber», a-t-elle illustré, à la séance du conseil du 6 juillet.

Des animaux auraient aussi été décapités par le rapace.

L’élue a signalé la situation au ministère de la Faune, des Forêts et des Parcs (MFFP) et a invité la population à faire de même si elle était témoin de situations semblables. Un responsable l’aurait d’ailleurs informé de cas similaires à Candiac.

La Direction régionale du MFFP affirme au journal ne pas avoir eu vent de ces cas dans les deux villes de la Rive-Sud.
De manière plus générale, on explique ce comportement chez les oiseaux de proie par le fait que les adultes chassent pour se nourrir et nourrir les jeunes.

«Ces activités peuvent aussi arriver lorsque les jeunes se pratiquent à la chasse et n’ont pas encore identifié de préférence dans le choix de leurs proies. C’est la nature en action, soutient la conseillère en communication Dominique David. En général, les proies sont de petits animaux comme les rongeurs, les insectes de bonne taille et les petits oiseaux.»

Selon le MFFP, il n’y a pas lieu de lui signaler ce genre d’attaques, «qui sont de l’ordre des comportements naturels de la faune».

Si un rapace est présent dans un secteur, le ministère conseille tout de même aux citoyens de garder les chats à l’intérieur pour éviter qu’ils ne deviennent des proies.

À Longueuil, on peut apercevoir durant le jour le faucon émerillon, l’urubu à tête rouge et l’épervier de Cooper. Des buses, chouettes, crécerelles, pygargue et autres espèces peuvent aussi être observés.