Heureux à Saint-Philippe

Résidents de Saint-Philippe depuis décembre 2014, Denise et Claude Maillet n’ont que des éloges pour leur nouvelle ville adoptive et leur maison dont ils sont «tombés amoureux».

Citoyens de Sainte-Adèle pendant une dizaine d’années, le couple a d’abord emménagé dans une maison mobile au camping la Clé des champs. Comme les retraités allaient souvent dans leur condo en Floride, ils ne voulaient pas avoir à s’occuper d’une maison au Québec.

Quand ils ont vendu leur condo, ils se sont finalement installés dans un jumelé neuf de la rue Marthe.

«Notre fille a eu des problèmes de santé dans le passé et on trouvait pratique de pouvoir s’installer à côté d’elle pour donner un coup de main à sa famille», explique M. Maillet.

Endroit stratégique

Mme Maillet aime particulièrement l’emplacement de sa demeure parce qu’elle est bien située.

«Tout est proche, s’enthousiasme-t-elle. Je suis à cinq minutes du Dix-30 et du pont Champlain, je peux aller faire des courses à Saint-Constant ou La Prairie et il y a de très bons restaurants à Candiac.»

Karah Vincelette, qui a acheté sa première demeure à Saint-Philippe le 15 décembre 2015, partage le point de vue de sa concitoyenne.

«Mon conjoint travaille à Chambly et moi à Montréal, alors c’était vraiment un point central pour nous, dit celle qui est partie de Saint-Hubert. Le plus, c’est qu’on est aussi à côté de tous les grands axes routiers.»

Dans la case des avantages, les deux femmes mentionnent également les taxes qui sont moins chères qu’ailleurs.

Des promoteurs actifs

Quand on lui a appris que Saint-Philippe était au premier rang des Villes ayant connues le plus important nombre de ventes résidentielles en 2015, le copropriétaire de Gestion Dclic, Jean-Pierre Cliche, n’est pas tombé en bas de sa chaise.

«Les chiffres ont été très bons l’an dernier et il y a beaucoup d’intérêt pour Saint-Philippe, confirme-t-il. C’est un emplacement central et les prix sont abordables. Près de 70% de notre clientèle est d’ailleurs formée de jeunes et de nouveaux acheteurs.»

Claude Morency, le premier à avoir flairé les bonnes affaires dans le parc de maisons mobiles, est du même avis.

«J’ai commencé à construire dans le secteur il y a quatre ans et tout le monde disait que j’allais me planter, indique le copropriétaire des Habitations Lymosa. Quand les autres ont vu que mes jumelés se vendaient comme des petits pains chauds, ils sont venus me rejoindre.»

Comme la forte demande a engendré une hausse du prix des terrains, le rythme des ventes pourrait ralentir en 2016, selon M. Morency.

Trois autres promoteurs actifs sur le territoire n’ont pas retourné nos appels. Or, à la vitesse où poussent les projets à Saint-Philippe, il est possible de penser que les affaires sont bonnes pour eux aussi.