Érosion des berges à la rivière Saint-Régis : «on est en ‘‘stand-by’’»

L’enjeu de l'érosion des berges à Sainte-Catherine remonte aux inondations de 1996, lorsque la rivière Saint-Régis a débordé à la hauteur du boulevard Saint-Laurent à Sainte-Catherine, à cause de pluies, avait rapporté Le Reflet. (Photo : Le Reflet – archives)
Alors que la MRC de Roussillon indique que le projet de réhabilitation des berges du bassin versant de la rivière Saint-Régis à Sainte-Catherine est «au point mort», des résidents confirment qu’ils ne peuvent qu’attendre que ce dossier aboutisse.
Le Reflet est allé à la rencontre de ces derniers.
Guy Bélanger indique qu’il regarde cela «en spectateur», mais comprend que c’est un «travail d’envergure» ; il souligne au passage le financement fédéral de 20,4 M$ pour s’attaquer à l’érosion des berges de la rivière Saint-Régis.
Pour «solidifier» les berges, il a mis un peu de roche sur son terrain en cas d’éventuel «gros déluge».
Yvon Grenon, quant à lui, pense que le dossier des berges avancera lorsqu’il y aura du financement de la part du gouvernement du Québec. «On est en ‘‘stand-by’’», dit-il.
Au fil des ans, il remarque que l’érosion «gruge» davantage son terrain.
En se dirigeant au fond de sa cour arrière, M. Grenon montre qu’il reste encore un «lopin» de terre entre sa clôture et la rivière Saint-Régis.
«Il ne faut pas que ça s’éternise non plus, dit-il. Il faut que Québec bouge. J’ai hâte que ça débloque.»
Un couple, qui souhaite rester anonyme, ne voit pas comment ce dossier sera réglé à court terme.
Ils indiquent qu’au-delà de l’érosion, la situation impliquant la rivière Saint-Régis et le boulevard Saint-Laurent (niveau d’eau de la rivière) est aussi problématique.
«L’idée de trouver des solutions est bonne, mais est-ce qu’on a bien cerné la problématique?», indique l’homme du couple.
«Il faut s’assurer qu’il n’y avait pas des répercussions sur des gens», mentionne la femme du couple.
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