Actualités

Des parents d’élèves déplorent un changement d’arrêt d’autobus

le jeudi 14 novembre 2019
Modifié à 21 h 39 min le 14 novembre 2019
Par Vicky Girard

vgirard@gravitemedia.com

Des parents de Saint-Constant dénoncent le refus de la Commission scolaire des Grandes-Seigneuries (CSDGS) de replacer l’arrêt d’un autobus à sa localisation originale. Présentement, elle force leurs six enfants à marcher une quinzaine de minutes, causant des retards et de l’inquiétude. «Elle [la CSDGS] gère en se fiant seulement à un règlement et sans rien considérer d’autre […] La mauvaise foi et l’arrogance du service de transport scolaire est déplorable», dit Marylou Vallée, maman d’un élève de 1re année à l’école Vinet-Souligny. Elle parle au nom des parents de six autres enfants de la 1re à la 6e année dans son quartier. Ceux-ci n’étaient pas éligibles à prendre l’autobus en début d’année, mais étant donné qu’il reste de la place, la CSDGS a accepté de les ajouter. Le hic est qu’ils doivent embarquer à un arrêt différent de l’an dernier. Ils doivent se rendre à l’intersection des rues Leber et du Parc, alors qu’ils avaient l’habitude de prendre l’autobus à l’intersection des rues Delage et des Pins. «Les arrêts sont déterminés selon le niveau scolaire des enfants éligibles au transport et à la distance par rapport à leur domicile en début d’année, justifie Hélène Dumais, régisseuse aux communications à la CSDGS. Quand il reste des places et qu’on les offre, un formulaire dans lequel il est spécifié que le trajet ne changera pas est signé par les parents.» L’arrêt qui crée de la discorde a été changé d’endroit pour deux enfants de maternelle situés à environ 250 mètres de celui-ci. Cependant, Mme Vallée a observé qu’ils ne prennent pas l’autobus. Elle considère injuste que l’arrêt ne puisse pas être modifié pour accommoder les six autres enfants. «Pourquoi faire faire un détour à l’autobus sur une rue où il n’y a aucun enfant à embarquer quand, pour le même temps, on peut la faire passer sur une rue où il y a plusieurs familles à accommoder?» questionne-t-elle. Mme Vallée ajoute que la CSDGS «pourrait prendre 10 minutes pour appeler les parents des enfants qui ne prennent pas l’autobus afin de voir s’ils ont vraiment besoin de l’arrêt» et faire une modification ensuite. De son côté Mme Dumais répond que «même si les enfants [de maternelle] ne sont pas là la majorité du temps, la journée où ils vont sortir pour attendre l’autobus, il faut s’assurer qu’elle passera pour eux». Elle fait valoir que si une exception est faite pour ces enfants et que 30 secondes sont ajoutées au trajet de l’autobus qui compte 20 arrêts présentement, «d’autres parents vont le demander aussi et ça va s’accumuler». C’est donc par souci d’équité et pour ne pas créer de précédent que la CSDGS a pris cette décision. La Commission scolaire réitère qu’elle ne changera pas d’avis. Mme Vallée a de son côté tenté de contacter la députée provinciale, Danielle McCann, qui n’a pui intervenir