François Charron
Décrocher

Comment retirer la neige de son toît

Il y a 16 heures
Modifié à 0 h 42 min le 28 décembre 2024
Par François Charron

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On pense toujours que l’hiver, c’est magique avec ses beaux paysages blancs et sa petite neige qui tombe doucement.

Jusqu’à ce qu’on lève les yeux et qu’on réalise que notre toit est en train de crouler sous un banc de neige digne du Mont Tremblant.

Pelle à la main, bottes trempées et tuque bien enfoncée, on grimpe sur le toit comme de vrais guerriers de l’hiver. Parce qu’ici, déneiger son toit, c’est presque un rite de passage.

Certains font ça avec organisation, d’autres avec l’élégance d’un pingouin mal équilibré, mais tout le monde a un objectif : ne pas passer à travers le plafond du salon.

Et on va se le dire : déneiger un toit, c’est pas juste un sport, c’est un test d’endurance mentale et physique. Tu montes avec ton échelle, tu pelletes en équilibre, tu te promets que c’est la dernière fois cette année... jusqu’à la prochaine tempête. Parce qu’on le sait tous, dame Nature aime nous rappeler qui mène ici.

Le plus drôle, c’est qu’on a toujours :

  • Le voisin équipé comme un pro avec son souffleuse pour toit (oui, ça existe).
  • Celui qui filme l’action avec son café chaud en main, bien assis dans sa fenêtre.
  • Et le téméraire qui essaie d’improviser une glissade sur le tas de neige en bas… résultat : un fail garanti.

Au final, ça finit avec le souffle coupé, des courbatures pour trois jours, et une montagne de neige dans l’entrée. Mais pas grave, parce qu’ici, on le prend en riant. Après tout, le vrai Québécois, c’est celui qui réussit à faire de la neige un combat… et une fierté.