Après-bal : Mise en garde sur «des événements disgracieux»
Le Centre de services scolaire des Grandes-Seigneuries met en garde les parents d’élèves de 4e et 5e secondaire sur la tenue d’un événement de type après-bal, prévu le 29 juin, à Saint-Calixte, dans Lanaudière, où des événements disgracieux impliquant de la drogue et des actes sexuels non consentants seraient planifiés par certains individus.
La Régie intermunicipale de police de Roussillon a été informée de rumeurs préoccupantes en lien avec cette soirée. «Les policiers prennent ces rumeurs très au sérieux et vous recommandent d’être extrêmement vigilants et même de reconsidérer la présence de votre jeune à cette soirée, s’il avait prévu y être», mentionne le CSSDGS dans une lettre adressée aux parents dont Le Reflet a obtenu copie le 25 juin.
«Nous tenons à vous souligner que cette soirée ni aucune autre soirée de type après-bal n’est organisée par l’une ou l’autre des écoles secondaires du Centre de services scolaire des Grandes-Seigneuries (CSSDGS) et que, contrairement au bal, aucun membre de notre personnel n’y sera pour assurer une surveillance et un encadrement», martèle le centre scolaire.
Le CSSDGS indique qu’une enquête est en cours par la Régie intermunicipale de police Roussillon pour déterminer l’exactitude des informations obtenues et procéder à des arrestations, le cas échéant. La police est également en contact avec la Sûreté du Québec, qui est responsable du territoire à Saint-Calixte et qui prévoit déployer des effectifs lors de cette soirée. Des élèves des écoles du CSSDGS ont prévu participer à l’événement.
«Dans un cadre plus large, nous encourageons vivement nos élèves à être prudents et à demeurer vigilants lors des événements prévus à l’extérieur du milieu scolaire. Nous croyons qu’il s’agit aussi d’une occasion pour vous, si ce n’est pas déjà fait, d’ouvrir le dialogue avec votre enfant pour le sensibiliser, notamment, aux conséquences d’une consommation excessive et aux autres abus possibles pouvant entraîner des répercussions négatives sur lui ou sur autrui», soutient le CSSDGS.