Culture
4 questions à la chanteuse Marie Denise Pelletier
le mardi 23 octobre 2018
Modifié à 8 h 04 min le 23 octobre 2018
La chanteuse Marie Denise Pelletier s’arrêtera à l’église Saint-Joachim à Châteauguay le samedi 27 octobre pour la présentation de son spectacle Léveillée, entre Claude et moi, tiré de son album du même nom.
Voici quatre questions à celle qui plongera son auditoire au cœur des années 1960, le temps d’une soirée.
Que réservez-vous à votre public au cours de cette soirée?
C’est un projet que j’ai mis en branle il y a deux ans. On a sorti un album qui est un hommage à l’immense répertoire de Claude Léveillée. Essentiellement, c’est du Claude Léveillée que je vais présenter, mais tout ça dans un contexte. Je me raconte moi par rapport à son œuvre. Il y a une petite histoire qui se raconte à travers les chansons de Claude Léveillée qui sont vraiment indémodables, très actuelles, universelles.
Vous êtes une grande admiratrice du chanteur Claude Léveillée depuis votre enfance. Qu’est-ce qui vous a attiré vers l’artiste, à un si jeune âge?
Je suis la benjamine d’une famille de cinq. Claude est entré dans la maison grâce à ma grande sœur et mes grands frères. J’étais une enfant qui buvait tout ce qu’elle entendait, j’étais comme une petite éponge. Sa musique me touchait. Il avait des textes… ça parlait de la vie de mon père avec sa chanson Taxi parce que mon père était chauffeur de taxi. Je le voyais à la télé. Je le trouvais tellement beau. J’étais un peu amoureuse de Claude Léveillée quand j’avais cinq ans.
Dans votre spectacle, vous ferez découvrir à vos fans «votre» Claude Léveillée. En quoi le Claude Léveillée que vous avez côtoyé diffère-t-il de son image publique?
Je raconte mes rencontres avec lui, les petites anecdotes de Claude que j’ai connu, des conversations que j’ai eues avec lui. Il y a des chansons qui viennent ponctuer tout cela. Je suis née en 1960 presque en même temps que ses premières chansons. J’ai rencontré Claude très souvent parce que nous étions tous les deux à la même compagnie de disques.
Dans votre spectacle, vous reprenez quelques pièces du chanteur. Comment avez-vous fait pour arrêter votre choix sur ces chansons parmi plus de 450 compositions de Claude Léveillée?
Le choix s’est fait d’une façon très personnelle d’abord. Il y a quelques-unes des chansons que j’ai découvertes sur le tard quand on lui a rendu hommage en 2005. Je l’ai fait aussi avec mon pianiste Benoit Sarrasin qui a appris à jouer du piano grâce aux premières chansons de Claude. On a à peu près le même âge. On ne peut pas dissocier Claude Léveillée du piano. Claude était autodidacte, presque un prodige du piano. Il jouait d’une façon très personnelle. Il a écrit des pièces extrêmement difficiles pour le piano. Le choix s’est fait en commun. Il y a des incontournables. C’est sûr que je fais Frédéric et Les vieux pianos. Des chansons qui viennent nous chercher d’abord, moi et Benoit, et évidemment par les histoires que je raconte ça se tient. C’est comme si on attachait avec des ficelles toutes les chansons et il y avait une histoire d’un bout à l’autre.