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Top 5 d’histoires de grands-parents

le vendredi 07 septembre 2018
Modifié à 16 h 52 min le 07 septembre 2018
Par Vicky Girard

vgirard@gravitemedia.com

La Journée nationale des grands-parents a lieu le 9 septembre cette année, soit le premier dimanche après la fête du Travail. Cette célébration se tient aux États-Unis depuis 1978 et au Canada depuis 1995. À l’occasion de cet événement soulignant l’importance de ces personnes aînées dans les familles, Le Reflet a recueilli cinq témoignages à la suite d’un appel à tous sur Facebook. Grand-papa «cool» Geneviève Deschatelets, de Saint-Constant, souligne l’implication de son beau-père Claude Chrétien, affectueusement surnommé «grand-papa Claude» par ses enfants de 13 et 16 ans. M. Chrétien est un être cher pour sa famille. «Il accompagne souvent mes enfants à des rendez-vous afin que nous nous absentions du travail le moins possible. Il souligne tous les anniversaires avec attention. Il est présent dans les gradins pour toutes les activités sportives», raconte Mme Deschatelets. Elle lui attribue la mention du grand-papa «cool». Présents malgré la distance Martin et Julie Fabi, de La Prairie, se considèrent chanceux d’avoir des parents qui font une différence dans leur vie, même s’ils vivent à Drummondville. «Ma mère a plus souvent pris la responsabilité de s’occuper de ma nièce Léa, qui a une maladie génétique qui s’appelle le Syndrome Angelman. Elle a physiquement le corps d’une adolescente de 15 ans, avec tous les développements que peut amener l’adolescence, mais à le raisonnement d’un enfant d’environ 2-3 ans. Elle ne parle pas et ne mange pas seule. Elle est aussi aux couches et elle est médicamentée plusieurs fois par jour. Ma mère a offert et offre toujours un dévouement sans limites pour offrir les meilleurs soins possibles. Toujours, mon père et ma mère sont présents aux spectacles et événements importants de mon fils Étienne et ceux de mon neveu Mathieu, que ce soit des tournois d’hockey, de soccer ou des spectacles d’école. Ils sont dévoués», témoigne Mme Fabi. Lise et Gaétan sont tous deux âgés de 75 ans et ont fêté leur 50e anniversaire de mariage cette année. Des parents exceptionnels Nancy Lavoie, enfant unique, a eu la chance d’avoir l’aide de ses parents, Louise et Réjean, après une séparation. «Je me suis séparée en 2006 et j’étais seule avec mes deux enfants de 4 et 5 ans. Ils allaient chez leur papa une fin de semaine sur deux. Mes parents m’ont tellement aidée et ont même aidé mon ex-conjoint. Mes parents ont un cœur gros comme la terre. Ils m’ont aussi aidée à payer le hockey de mon fils, car seule, je n’y serais jamais arrivée. Ils ont aussi offert du transport à ma fille pour ses cours de danse. Ils ont fait beaucoup de route. Ils ont même dormi à Gatineau à quelques reprises pour des tournois de hockey. Ce sont les meilleurs parents du monde», partage la résidente de Candiac. Grand-maman gâteau Cassandra Lauzon Gravel, de Saint-Rémi, a une mère plus que présente pour elle et ses fils. «Connaissez-vous beaucoup de grands-parents prêts à reprendre leurs enfants pour leur donner un coup de pouce afin qu’ils retournent à l’école? Et oui. Pendant un an, l’année dernière, je suis retournée vivre chez ma mère avec mes deux fils. Depuis trois ans, elle prend ses vacances pour avoir les enfants à leur Semaine de relâche pour passer du temps de qualité et m’enlever un poids sur les épaules. Ma mère, c’est la meilleure. Mes fils l’admirent et font toujours référence à elle dans ce qu’ils font. Je ne sais pas ce que je ferais sans elle», dit Mme Lauzon Gravel. Une grand-mère reconnaissante Linda Ouimet, de La Prairie, considère que ses petites-filles de 6 et 2 ans l’ont beaucoup aidée après un épuisement professionnel. «J’ai souvent l’occasion de les garder à dormir à la maison. C’est un moment très précieux pour nous trois. On chante des chansons, on se berce, on se raconte la vie et on se couche toutes les 3 dans le même lit avec des fous rire provoqués par mon petit clown de 2 ans. Les regarder dormir une près de l’autre est un pur bonheur, même si parfois je me retrouve avec quatre petits pieds sur moi. Tout au long de mon processus de guérison, je demeurais pour elles la même grand-maman et cela me faisait beaucoup de bien», confie Mme Ouimet.