Revue de l'année 2019 : Saint-Constant veut quitter la Régie intermunicipale de police Roussillon

La Ville de Saint-Constant avait créé une onde de choc en annonçant le 1er avril qu’elle avait entrepris des démarches pour former son service de police autonome et ainsi délaisser la Régie intermunicipale de police Roussillon, 20 ans après sa création. À LIRE AUSSI: Revue de l'année 2019 : trois transactions importantes dans le domaine alimentaire Revue de l'année 2019 : des changements pour l'environnement Revue de l'année 2019 : la maison bleue à Sainte-Catherine disparaîtra Le maire, Jean-Claude Boyer, avait alors affirmé que la municipalité allait faire des économies à long terme, soutenant qu’il était possible de former un corps de police pour le même montant que la quote-part versée par la Ville chaque année. Saint-Constant avait également soulevé des difficultés à modifier ses règlements avec la Régie, notamment ceux d’arrosage, du stationnement hivernal et de la surveillance des parcs. Cette nouvelle survenait alors que les sept maires qui siègent au conseil d’administration de la Régie négociaient le renouvellement du contrat de 10 ans avec le service de police actuel. L’annonce avait d’ailleurs surpris les homologues des autres villes. Cinq d’entre eux avaient pris la parole lors d’une conférence de presse le 2 mai, afin d’inciter les Villes de Candiac et de Saint-Constant à retourner à la table des négociations. Dans la foulée de cette déclaration, Candiac avait elle aussi évoqué la possibilité de créer son propre service de police. Le 12 juin, le conseil d’administration statuait sur la création d’un comité aviseur afin de dénouer l’impasse. Le groupe était formé de représentants du gouvernement et de la Régie intermunicipale de police Roussillon. Après avoir rencontré toutes les Villes impliquées, le comité devait remettre un rapport à l’automne. À ce jour, le dossier n’est toujours pas réglé.