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Des oursons porteurs d’espoir pour les enfants malades

le lundi 29 octobre 2018
Modifié à 9 h 52 min le 29 octobre 2018
Par Vicky Girard

vgirard@gravitemedia.com

Michel Therrien n’a jamais cru aux fondations auxquelles les gens donnent de l’argent pour les enfants malades. C’est pourquoi il a décidé de leur offrir des «amoursons», des peluches dans lesquelles se trouvent des mots d’espoir et d’encouragement. Le projet de M. Therrien est né au printemps, alors qu’il se trouvait dans un magasin Sears qui allait fermer ses portes. «Il y avait 200 toutous en rabais et ça disait qu’à l’achat des oursons de l’argent allait aux enfants malades», se souvient-il. Il les a tous achetés et les peluches se trouvent maintenant chez lui. Il souhaite les remplir de notes d’une ligne ou deux rédigées à la main et ayant pour thème «Ce que vous diriez à votre ami malade si vous étiez son ourson». Pour amasser les notes, M. Therrien a créé une page Facebook appelée  «les amoursons». Il a aussi fondé un organisme du même nom à La Prairie et a ouvert un casier postal pour que les gens envoient leurs messages. «Mon objectif est d’en mettre une vingtaine par ourson, pour un total de 5 000 mots écrits à la main», explique-t-il. Fonction thérapeutique
«En écrivant des messages pour les «amoursons», les gens posent un geste concret pour les enfants malades.» -Michel Therrien
Le but ultime du créateur des «amoursons» est que ceux-ci soient donnés par des médecins, des infirmières ou des gens «crédibles». «Il faut bien expliquer à l’enfant que son nouvel ami est chargé d’ondes positives et qu’il doit travailler et se concentrer pour les ressentir», précise-t-il. Il considère que c’est un type de méditation. «L’enfant inspire pour faire le plein d’énergie et expire le méchant de son corps», détaille M. Therrien. Pour le moment, il a approché l’hôpital Sainte-Justine, mais il est impossible de remettre des peluches pour des questions d’allergies et d’hygiènes, laisse-t-il savoir. Il compte d’abord accumuler tous les messages à encapsuler dans les peluches, puis il tentera de trouver un endroit ou une façon de les remettre à des enfants. Il souhaite que les peluches aient une fonction précise, soit être gages de courage et de persévérance face à la maladie. Il commence à recevoir quelques notes, mais souhaite lancer un appel à tous. Les gens intéressés à participer au projet peuvent envoyer leurs mots d’espoir au casier postal 93, à La Prairie, à l’intention de «Les Amoursons».

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