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Des Candiacois s’opposent à un projet de reconstruction résidentiel
le lundi 11 mai 2020
Modifié à 16 h 33 min le 11 mai 2020
Des citoyens de Candiac sont en désaccord avec le projet de reconstruction d’une résidence de la rue Halifax à Candiac, principalement en raison de sa hauteur.
Michel Renaud, résident du quartier, est de cet avis. Celui-ci a communiqué avec ses voisins, qui se sont mobilisés pour faire part de leurs préoccupations à la Municipalité.
«La Ville m’a dit qu’il y avait eu plusieurs oppositions, mais avec le confinement, c’est plutôt difficile. Ça passe dans un mauvais moment pour le voisinage», considère M. Renaud.
Jacinthe Lauzon, directrice des communications à Candiac, Candiac confirme que la Ville a reçu 36 courriels à ce sujet, en mars.
Elle explique toutefois qu’une information erronée aurait été relayée aux citoyens, soit qu’une résidence de deux étages serait bâtie là où se trouvait une maison d’un étage.
«Dans les faits, le projet prévoit un seul étage au bâtiment», précise-t-elle.
Après avoir partagé une présentation détaillée du projet aux citoyens inquiets, Mme Lauzon ajoute que 9 résidents sur 36 ont maintenu leurs appréhensions.
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La maison qui se trouvait sur le terrain de la rue Halifax a été démolie. Photo: Le Reflet - Hélène Gingras[/caption]
Dérogations mineures
Une demande de dérogations mineures a été soumise au conseil de la Ville de Candiac, visant notamment à autoriser une variation de hauteur de 57 % au lieu de 30 %. La demande consiste en la construction d’une résidence d’environ 20 pieds de hauteur.
En comparaison, les maisons environnantes et celle qui se trouvaient sur le terrain sont d’une hauteur de 12 à 14 pieds. Néanmoins, la Ville indique dans une présentation du projet disponible sur son site Web qu’une maison atteint 18 pieds sur l’avenue Hochelaga, dans le même quartier.
«Certains ont partagé leurs craintes qu’une approbation du conseil incite d’autres propriétaires à vouloir également augmenter la hauteur de leur résidence, ce qui pourrait transformer au fil du temps le voisinage et brimer l’intimité de ses résidents», laisse savoir Mme Lauzon.
Toutefois, elle ajoute que «le bâtiment comportant un seul étage ne viendra pas causer préjudice au voisinage ni brimer le droit de jouissance de leur propriété», si la demande est acceptée par le conseil.
La Ville souligne également «la volonté des propriétaires à ce que leur projet se conforme aux objectifs de la règlementation du plan d'implantation et d'intégration architecturale (PIIA) et s’intègre harmonieusement aux bâtiments du quartier».
De plus, le ratio entre l’espace bâti et le terrain, soit 25% plutôt que 20% selon le règlement, fait partie des préoccupations du voisinage.
Ce ratio varie entre 13 et 22% aux alentours, mais atteint 31% sur la rue Hochelaga.
Après avoir pris connaissance des préoccupations citoyennes, la Ville a convenu de reporter sa décision finale à une séance publique ultérieure et de publier un avis au moment opportun afin d’annoncer la date à laquelle le conseil prendra sa décision.
La maison qui se trouvait sur le terrain de la rue Halifax a été démolie. Photo: Le Reflet - Hélène Gingras[/caption]
Dérogations mineures
Une demande de dérogations mineures a été soumise au conseil de la Ville de Candiac, visant notamment à autoriser une variation de hauteur de 57 % au lieu de 30 %. La demande consiste en la construction d’une résidence d’environ 20 pieds de hauteur.
En comparaison, les maisons environnantes et celle qui se trouvaient sur le terrain sont d’une hauteur de 12 à 14 pieds. Néanmoins, la Ville indique dans une présentation du projet disponible sur son site Web qu’une maison atteint 18 pieds sur l’avenue Hochelaga, dans le même quartier.
«Certains ont partagé leurs craintes qu’une approbation du conseil incite d’autres propriétaires à vouloir également augmenter la hauteur de leur résidence, ce qui pourrait transformer au fil du temps le voisinage et brimer l’intimité de ses résidents», laisse savoir Mme Lauzon.
Toutefois, elle ajoute que «le bâtiment comportant un seul étage ne viendra pas causer préjudice au voisinage ni brimer le droit de jouissance de leur propriété», si la demande est acceptée par le conseil.
La Ville souligne également «la volonté des propriétaires à ce que leur projet se conforme aux objectifs de la règlementation du plan d'implantation et d'intégration architecturale (PIIA) et s’intègre harmonieusement aux bâtiments du quartier».
De plus, le ratio entre l’espace bâti et le terrain, soit 25% plutôt que 20% selon le règlement, fait partie des préoccupations du voisinage.
Ce ratio varie entre 13 et 22% aux alentours, mais atteint 31% sur la rue Hochelaga.
Après avoir pris connaissance des préoccupations citoyennes, la Ville a convenu de reporter sa décision finale à une séance publique ultérieure et de publier un avis au moment opportun afin d’annoncer la date à laquelle le conseil prendra sa décision.