Ancienne carrière de La Prairie : un site à revitaliser avec vision !
À la mi-juin dernier, avait lieu la deuxième soirée d’information de la Ville de La Prairie sur l’avenir du site de l’ancienne briqueterie. Les trois heures d’échanges ont donné le ton aux perspectives envisagées sur ce site désaffecté et contaminé. J’ai pris le temps de bien écouter et retenu quatre axes principaux issus des discussions. La Prairie fait partie intégrante de la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM) D’abord, les spécialistes en développement urbain de la ville ont été clairs sur le fait que La Prairie est située dans la zone urbanisée de la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM) et que, dans ces zones, il faut implanter des développements qui limitent l’étalement urbain tant décrié par les environnementalistes, les agriculteurs et les experts en aménagement du territoire. Il faut planifier avec une vision maximisant l’occupation du territoire par la création des milieux de vie accessibles et dynamiques, desservis par des services collectifs de proximité, dont des espaces verts et récréatifs. Les anciennes carrières doivent être réhabilitées, avant toute chose Là aussi, les experts en environnement, dont ceux du ministère de l’Environnement (MELCC) sont clairs. Il faut gérer les carrières désaffectées en les restaurant, les décontaminant et les aménageant en fonction des schémas d’aménagement. D’ailleurs, le gouvernement du Québec a modulé sa réglementation sur les carrières et sablières dans ce sens. Une revitalisation en concertation avec la ville de La Prairie La position du maire de La Prairie, M. Donat Serres, a toujours été claire. Il souhaite prendre le temps de développer le site en fonction des plans d’aménagement et des attentes de ses commettants. Et, c’est exactement ce qui est en train de se faire. Les travaux nécessaires de restauration et de décontamination dureront quelques années et pendant ce temps, une vaste consultation est prévue. La Ville a d’ailleurs précisé qu’il est de sa responsabilité, de concert avec la collectivité, d’encadrer le développement du site. Deux grandes priorités : environnement et cohabitation Certains ont manifesté des inquiétudes par rapport à la protection de l’environnement et aux nuisances potentielles. C’est tout à fait légitime. Au plan environnemental, nous travaillons avec une des meilleures firmes au Québec reconnue en matière de réhabilitation de sites. De plus, le MELCC veille à ce que toutes les dispositions incluses dans notre autorisation environnementale soient respectées. En ce qui touche la gestion des nuisances, nous sommes à adapter nos mesures. Nous souhaitons maintenir le dialogue avec les voisins et apporter les correctifs appropriés, au besoin. Il est manifeste qu’à la lumière de ce que j’entends lors de rencontres, et sur le terrain, qu’un développement respectueux du milieu est souhaité, et tout est en place pour ce faire. Luc Poirier Juillet 2020